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LE TRAILER
Le trailer est un animal sauvage, bipède, reconnaissable par sa poche dorsale et son pelage remontant jusqu'à mi-mollets (voire jusqu'aux genoux) composé de Polyester (COOLMAX) 43%, Polyamide 31%, Polyamide (MERY SKINLIFE) 22%, Silver Fiber 2%, Elasthanne 2%.
Il existe 3 espèces de trailers:
- le trailer diurne
- le trailer nocturne (reconnaissable par un faisceau lumineux émanant de son front)
- le trailer à la fois diurne et nocturne, plus communément appelé le trailer "bi", ou le trailer "pasréussiàrentreravantlatombéedelanuit".
Pour chacune de ces 3 espèces, il existe 3 sous-espèces: le trailer des bois, le trailer des montagnes, et le trailer des neiges.
Habitation:
Le trailer vit essentiellement dans les sous-bois, mais il n'est pas rare d'en croiser en rase-campagne, au milieu des champs, ou en montagne. Si vous en croisez un, je vous conseille de ne pas crier pour ne pas l'effrayer. Sachez toutefois que le trailer est très friand de "bonjour!" et d'encouragements. D'ailleurs, il y a de fortes chances pour qu'il vous réponde.
Le trailer se déplace souvent seul ou en petit groupe, sur des distances allant de 20 km à l'infini, mais il peut arriver d'en rencontrer davantage certains week-ends dans des lieux très précis. Un randonneur italien affirme avoir croisé un troupeau composé de plusieurs milliers d'individus près du Mont Blanc l'été dernier.
Alimentation: le trailer a une alimentation variée: pâtes de fruits ou fruits secs, pâtes, eau, gels énergétiques, pâtes, boissons énergisantes, pâtes, fruits secs, eau, pâtes, gels énergétiques, etc.
Reproduction:
Le trailer est un mammifère. Il cherche une partenaire en poussant des sifflements lorsqu'il est parvenu
à s'isoler des autres mâles. Une fois la femelle près de lui, commence la parade nuptiale. Afin de séduire sa partenaire, le trailer parle un jargon dont certains mots sont proches du français (pour ce qui est du trailer français): "D+", "D-", "UTMB", "Templiers", "barrière horaire", etc.
Une fois la femelle séduite, l'acte de reproduction est sensiblement proche de celui des êtres humains. Tout comme pour ces derniers, le temps de gestation est de 9 mois.
Même si le trailer est un animal attachant, je vous déconseille vivement d'essayer d'en apprivoiser un, car celui-ci a besoin d'énormément d'espace pour s'épanouir. Toutefois, si vous croisez un trailer blessé, n'hésitez pas à lui porter secours, il vous en sera reconnaissant, et vous fera peut-être don d'une pâte de fruits.
Sources: Le Trailer Français, Télé 7 Trails, Les Intrailuptibles, Trail & Folk.
Et plus sérieusement: L'excellent blog Des Bosses et Des Bulles.
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Bornes-les-Lambersart, le 26 mai 2014
Le Runnard
44 rue Mehdi Baala
59 130 Bornes-les-Lambersart
A l'attention de Monsieur The Beat Daddy,
10 Boulevard du Maréchal Zatopek,
42 195 Jornet
Je soussigné Le Runnard, demeurant à Bornes-les-Lambersart, ai l'honneur de porter plainte, pour abus de faiblesse et incitation au trail, contre vous, Monsieur The Beat.
J'ai en effet été victime d'une sortie longue ce dimanche 25 mai 2014 en votre compagnie.Les faits ont commencé la veille au soir, alors que vous faisiez part de votre intention de participer à une course le lendemain. Etant donné le caractère serviable et naïf de ma modeste personne, j'ai, de ce pas, regardé les courses proposées ce dimanche 25 mai. Deux trails étaient proposés: celui de Wizernes, et celui de Lecelles. Les deux parcours avaient l'air intéressants, mais il n'était, hélas, pas possible de s'inscrire le jour même.
N'écoutant que mon courage, je vous ai donc proposé (chose logique) une sortie longue n'excédant pas 25 km. Ce que vous avez accepté assez facilement, trop facilement peut-être, ce qui aurait dû me mettre la puce à l'oreille.
Je nous ai donc dégoté, sur l'excellent site Trail-Nord.fr, un parcours de 25 km (556m D+) autour du Mont Rouge et du Mont Noir, un parcours à cheval entre la France et la Belgique, plutôt d'actualité puisque c'était le jour des élections européennes.
Reconstitution des faits:
7h30 (7h46 si l'on se fie au méridien de Beatwich), le lendemain matin: nous nous sommes retrouvés devant une salle de sport non loin de chez vous, Monsieur The Beat, où vous m'avez proposé de monter dans votre Daddymobile.
8h13: Arrivés sur les lieux du crime, nous nous sommes équipés de nos sacs respectifs et avons commencé à courir. Certes, ma montre GPS faisait des siennes et nous faisait faire un nombre certain de demis-tours durant les premiers hectomètres, mais cela n'excusait en rien votre bonne humeur et votre allure facile. Vous n'avez, d'ailleurs, cessé de me parler durant tout le parcours, nonobstant les raides montées et les glissantes descentes.
Après quelques kilomètres à lutter contre l'indécence des beaux paysages qui nous entouraient, le GPS a enfin décidé d'arrêter de nous jouer des tours. C'est à ce moment précis que je devais me rendre à l'évidence: je ne détestais pas le trail. J'y ai même pris du plaisir (surtout dans les descentes!).
Sans doute faut-il nuancer ce propos qui ne serait que la manifestation du syndrome de Stockholm.
9h31: Après 13 km, j'ai commencé à avoir mal aux jambes. Les montées devenaient de plus en plus difficiles, et pourtant, vous, Monsieur The Beat, continuiez à me tenir la conversation comme s'il s'agissait d'une simple petite promenade. Vous ne perdiez aucune occasion pour saluer les autres sportifs du dimanche, qu'ils soient à pied ou à vélo. Devant votre effronterie, j'ai décidé de m'accrocher.
10h29: Ayant perdu toute lucidité, nous nous sommes retrouvés dans la cour d'une ferme, et un gentil monsieur nous a fait remarquer qu'il s'agissait d'une propriété privée.
10h47: Fin du supplice. Je n'ai pas compris et je ne comprendrai sans doute jamais comment il est possible de revenir au point de départ d'un parcours qui ne comportait que des montées. La réponse se trouve peut-être là.
J'ai remis au greffier les pièces à conviction suivantes :
<-- griffures de ronces
chaussures sales -->
Monsieur, pour tous les faits évoqués précédemment, je réclame les dédommagements suivants:
Dans ces conditions, je vous saurais gré de bien vouloir prendre en considération ma plainte afin de lui donner la suite légale qu'elle comporte.
Dans l'attente, veuillez recevoir, Monsieur The Beat, l'expression de mes foulées les plus agiles.
Le Runnard
Ps: Je m'en vais de ce pas m'inscrire au Trail de la Côte d'opale, et je ne vous remercie pas!
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Après avoir fait les 20 km de Maroilles (cf article précédent), j'avais envie de me tester sur 10 km, voir où j'en étais.
Retour sur ma course.
Prologue
Dimanche 4 mai, il est 10h, je suis encore à la caisse du supermarché et je commence à stresser un peu. J'ai l'impression qu'il y a un complot autour de moi, comme si les gens ne voulaient pas me laisser partir à Wez-Macquart (La Chapelle d'Armentières) pour aller m'aligner sur le 9,5 km, course non-officielle, proposée par Charles Vanhamme, président et fondateur du Spiridon Club des Flandres, mouvement post-soixante-huitard, qui promeut (la vache!) la course pour tous, et l'esprit d'amitié dans la course à pied.
Il y a des courses où la course commence avant même qu'on ait enfilé ses baskets. Mais après quelques coups de coude, et quelques incivilités à l'égard des autres concurrents du 125 m cabas libre, je dépose les courses chez moi et enfile une tenue de running.
"Vous courez sur les trottoirs, et si vous croisez la police, vous leur dites que vous effectuez votre footing dominical!"
10h30: J'arrive sur les lieux du crime. L'ambiance est plutôt calme. A peine une dizaine de coureurs. Le temps de saluer l'organisateur et de sympathiser avec un de mes concurrents avec qui je décide d'aller reconnaître le parcours en guise d'échauffement, qu'il est pratiquement l'heure de partir. Les sensations sont bonnes. Pas d'inscription, pas de dossard. C'est l'esprit du mouvement!
11h: Il y a un peu plus de concurrents que tout à l'heure. L'organisateur donne quelques recommandations assez cocasses: "Vous courez sur les trottoirs, et si vous croisez la police, vous leur dites que vous effectuez votre footing dominical!". Voilà qui est dit.
Pour le 9,5 km, il s'agira de faire 4 boucles de 2,3 km. Le circuit a l'air plutôt roulant.
"C'est pas parce que je suis habillé comme un kényan que je vais courir comme un kényan!"
11h02: c'est parti, nous sommes une vingtaine à nous élancer. A ma surprise, je me retrouve aux avants-postes, dans un groupe de 4 coureurs. Nous courons à une allure proche de 4 minutes au kilomètre. Mon camarade d'échauffement me lance: "Vas-y! Tu peux accélérer!"
Je pense qu'il ne sait pas à qui il a affaire. Alors, ni une ni deux, je reste à la même vitesse, et lui rétorque: "C'est pas parce que je suis habillé comme un kényan que je vais courir comme un kényan!" Ce qui a valu les sourires des 2 autres compagnons de route. Faut pas m'énerver, moi!
Nous finissons la première boucle à 4, et là je commence à en ch... Je gamberge... Va-t-il falloir rester au même rythme pour espérer rester dans ce groupe? Je laisse les autres mener, mais je me rends très vite compte qu'ils n'ont pas plus de jus que moi. Je me retrouve à nouveau aux avants-postes et décide de tenter un coup de bluff. Je place une légère accélération pour voir si ça suit toujours et paf: nous nous retrouvons à trois. Les deux autres recollent et n'ont pas l'air trop mal, même si je les entends respirer assez bruyamment. (pas Dark Vador, mais presque)
A mi course, je me retrouve seul avec un seul concurrent à mes trousses. Je tente de maintenir mon rythme et réfléchis à ce qu'il me reste encore à parcourir. 2 tours, c'est pas rien!
A mon grand étonnement, je creuse un écart. Je me dis que je ne parviendrai pas à conserver ce rythme jusqu'au bout. Que faire? Attendre mon poursuivant? Tenir? J'opte pour une solution de compromis: Je "décélère" afin de récupérer un chouïa de souffle. Surprise: mon poursuivant ne revient pas sur moi. Je réalise que j'arriverai peut-être premier...
"Non, mais je fais 10 km!"
Durant les 2 derniers tours, je n'ai cessé de me retourner afin de voir où il en était, ce diable rouge! (il avait un t-shirt rouge donc voilà) J'ai cru jusqu'au dernier kilomètre qu'il allait revenir sur moi, qu'il allait me narguer quand les deux blondes plantureuses lui remettraient la coupe. J'aurai accepté, finir 2ème, c'est déjà bien! Mais en ayant mené pendant toute la course, ça aurait été fort dommage tout de même.
11h41: Je finis la dernière boucle comme je peux, m'arrachant dans les derniers mètres, je réalise que je viens de gagner une course, la deuxième de ma vie, et m'imagine déjà au JT de Pujadas quelques heures plus tard, invité à l'Elysée, et traversant les Champs Elysées à bord d'un bus à toit ouvrant avec "Runnard" écrit partout!
El diablo ne m'a pas repris un mètre, il finit une vingtaine de secondes derrière moi, mais il poursuit sa course! Plus rien ne l'arrête. Nous sommes deux à lui lancer "C'est bon, tu as fini!". Et lui de répondre:"Non, mais je fais 10 km!" Ce diable ne voulait pas en rester là, il tenait à tout prix à parcourir 10 km tous ronds! Il m'expliquera plus tard qu'il était en train de battre son record sur 10 km.
Épilogue
J'ai parcouru les 9,4 km en 39 min 15. Moi qui espérais courir à 4 min 30 au kilo...
Pas de coupe ni de médaille à l'arrivée, mais un joli t-shirt bleu, un bandeau "Conseil Général du Nord", une trousse rose fluo et une choppe de bière. C'est ça, l'esprit "Spiridon".
Ce dimanche, j'ai pas fait exprès de gagner, non.
Merci le Spiridon Club des Flandres!
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Ce jeudi 1er mai, c'était la fête du travail, et je ne sais pas pour vous, mais j'ai vu beaucoup plus de marchands de muguet sur le bord des routes que d'habitude. C'était aussi mon retour sur les courses, et j'ai choisi Maroilles puisque Camembert et Morbier n'organisaient pas de course ce jour-là.
Ma préparation de ces dernières semaines étant ce qu'elle était, je ne pouvais prétendre faire une réelle "perf". Ce ne sont pas les 12 km courus sur le sol turque (dont 5,63 km autour de l'hôtel Ibis d'Istanbul) qui auraient pu me sauver.
Bref, c'était les conditions idéales pour y aller l'esprit tranquille. Mais pas pour longtemps... En effet, durant le trajet, je n'ai cessé de repenser à tous ces marchands de muguet.
Et si ces derniers avaient décidé de prendre la place de nos bons vieux ravitos ?
Combien de brins de muguet faudrait-il manger pour avoir autant d'énergie que dans une barre de céréales et pour ne pas avoir l'air idiot ?
Vont-ils sonner la clochette (de muguet) au dernier kilomètre ?
A peine le temps de chercher des réponses à ces questions, que nous sommes déjà à Maroilles, pratiquement 2 heures avant le départ.
Après avoir retiré nos dossards, nous faisons l'impasse sur les "cadeaux" (tarte au Maroilles, Maroilles, et t-shirt souvenir "finisher" qu'on pouvait avoir sans même avoir fait une foulée !!!) en se disant qu'il y aurait certainement moins de monde après la course.
Retour à la voiture.
Epinglage des dossards: check!
Fixation de la GoPro: check!
Et photo souvenir: re-check!
Je décide d'aller m'échauffer un peu, faire tourner les jambes, contrairement à mon acolyte qui n'a pas complètement tort puisqu'on aurait le temps de s'échauffer durant les premiers kilomètres.
14h40: nous nous retrouvons et nous jetons dans la cage aux lions. Ça grouille de partout. Un festival de couleurs!
Longue attente jusqu'à 15h. Nous avons commencé à courir, mais je ne sais pas si c'est réellement le départ.
Passage devant la ligne de départ, chrono enclenché. Objectif: 1h45
Premier kilomètre: on piétine. Il faudra attendre le 3ème kilomètre pour tourner à une allure raisonnable. Les sensations sont très bonnes. Je profite du paysage et de l'ambiance de la course. Belle promenade jusqu'au kilomètre 13 où je vois mon acolyte (que nous appellerons Thierry) me faire de grands signes. Il me dit d'y aller, et je comprends "C'est bon, je suis là!".
Kilomètre 14, je décide de partir, ou du moins, de garder la même allure (environ 5' au km)
Kilomètre 15: The Wall.
On m'en avait un peu parlé de cette côte, mais c'est vrai qu'elle fait mal, et elle n'en finit pas... Je prends ma paire de ciseaux et raccourcis ma foulée, tout en me concentrant sur le rythme et la respiration.
C'est l'hécatombe dans le peloton. Je me dis que j'ai bien fait de partir prudemment.
Après un énième virage, j'arrive au sommet, prends un peu d'eau et relance dans la descente. Les sensations sont toujours bonnes, et je parviens à reprendre mon souffle !
Alors là, tout est permis, la fin de la course n'est qu'une succession de relances et un dernier kilomètre en 4'11.
Un coup d'oeil au chrono à l'arrivée: 1h42'15 secondes.
Mon acolyte arrive 3 minutes plus tard. Finalement, il a bien tenu!
Bref, mission accomplie.
Vivement la prochaine!
Ma course en vidéo (profitez-en parce que je ne vais pas filmer chaque course, hein!):
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Samedi matin, alors que mes jambes me démangeaient, je suis allé faire un tour sur le très bon site Openrunner pour y chercher un parcours un peu plus long que d'habitude, et qui me changerait de mes parcours devenus quasi-routiniers...
J'ai découvert ce circuit:
20 km dont pratiquement 10 le long de la Deûle: trop la classe!
J'ai donc téléchargé le parcours sur ma montre Garmin Forerunner 410 non sans aucune appréhension, puisque c'était la première fois que j'allais tester un parcours GPS...
Je savais que pour entreprendre une telle aventure, il me faudrait partir avec des réserves. J'ai donc rempli mon camelbag d'eau 100% lambersartoise, et glissé dans mon sac quelques biscuits aux graines de sésame ainsi que mon téléphone. (au cas où, ça peut servir, notamment quand on se fait mal au bassin et qu'on ne peut plus courir... )
Après m'être mis en tenue, je suis parti vers le point de départ de cette longue promenade.
Le temps était au brouillard. Premiers kilomètres, avenue de l'Hippodrome, pas de souci, si ce n'est quelques farces de mon GPS. Je me suis donc retrouvé dans la campagne, sans savoir trop où j'étais. Je m'arrêtai alors pour faire le point sur ma situation.
Comme vous pouvez le remarquer, c'était le temps idéal pour se perdre...
Mon GPS m'indiquant que je n'étais pas trop mal par rapport au parcours enregistré, j'ai continué mon chemin. Puis, le doute m'a envahi lorsque j'ai lu le nom de la rue dans laquelle j'étais: "rue de Verlinghem". Je ne devais en aucun cas aller jusqu'à Verlinghem! Mon objectif, à ce moment-là, était de rejoindre Wambrechies puis les berges de la Deûle.
J'ai décidé de laisser mon GPS ricaner dans son coin, et de suivre mon instinct. Mon audace, aussi modeste soit-elle, ne tarda pas à être récompensée. J'aperçus le panneau d'entrée de la ville de Wambrechies, en même temps que les premiers rayons du soleil.
Je rejoignis donc les bords de Deule et profitai pour faire une courte pause:
Il ne me restais plus qu'à dévaler la Deûle jusqu'au Colysée.
Fin de parcours très agréable. Je suis tombé sous le charme de ma nouvelle "longue sortie".
A l'arrivée, mon compteur annonçait 20,500 km, ce que je pris pour une provocation. J'ai prolongé mon run pour parvenir à la distance de 21,1 km du semi-marathon (non mais!)
Mes impressions sur ce circuit: Parcours très sympa, très calme concernant la circulation. Dénivelé quasiment inexistant, ce qui en fait un circuit très roulant. Bon, ok, la prochaine fois, j'éviterai de me perdre, et là, mon compteur affichera effectivement "20 km"...
A bientôt pour de nouvelles aventures!
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